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Le jour d’Après...

Dernière mise à jour : 14 avr. 2020

Bas les masques, hauts les cœurs !

Aujourd'hui, bien plus qu'hier, Il faudra prendre le temps pour penser au Demain. À nos lendemains. Ensemble, trouver le temps. À nos "deux mains", les lever au ciel tellement nous serons heureux de savourer le temps de la LIBERTÉ retrouvée.


Retrouver la Nature : sa faune, sa flore, sa terre. Respecter la Nature, c'est se respecter soi-même. La jeunesse l'a déjà compris. Écoutons nos enfants, nos petits-enfants. Ils ne veulent pas subir le chemin que le système nous a imposé ou que nous avons accepté, par manque de temps, d'intérêt ou de courage.


Cette société de vouloir produire et de consommer à tout-va. Un désastre pour notre santé, un désastre pour nos "petits" agriculteurs qui subissent, de plein fouet, cette course effrénée. Ces agriculteurs qui nous nourrissent... ne mangent plus à leur faim. Plusieurs petites exploitations disparaissent.  Depuis plus d'un demi-siècle, l'un des objectifs de la politique agricole commune (PAC) est l'accroissement de la productivité avec, à la clé, un subventionnement.


Aujourd'hui, ils devraient plutôt être encouragés financièrement pour revenir à une production moins intensive, plus respectueuse de la nature. Réfléchissons avant de les accuser de tous les maux. Diviser pour mieux régner. Essayons de consommer autrement en privilégiant nos producteurs locaux, jardiner ou bien avoir la chance d'être voisin d'un jardinier passionné😊.

Garder en tête que, malgré nos différences, notre couleur de peau, notre catégorie sociale, nous sommes tous égaux quand nous sommes confrontés à une tragédie sanitaire de cette ampleur. Le virus ne sélectionne pas selon le niveau de vie. Quoique ! Quand on y pense, vivre à quatre dans un 30 m2 ou en colocation, il est beaucoup plus difficile de résister au virus, hein ! Alors, faut-il subir une catastrophe pour comprendre que l'ÉGALITÉ n'est pas un vain mot.


Prenons, par exemple et surtout, le sujet du service public. Il est de bon ton de vilipender les fonctionnaires : tous des fainéants, ils sont trop nombreux ! Il est tellement facile de manipuler les esprits en attisant un combat entre les salariés du privé et les agents du public. Mais les Français ne sont pas dupes.


Alors, qu'en est-il vraiment ? Quel est le constat ? Concrètement, que se passe-t-il dans nos communes ? Depuis de nombreuses années, le message clé est : "Faire des économies". Bon, admettons, économisons. Supprimons des bureaux de poste, des lits dans les hôpitaux, des postes de policiers. De proximité, c'est mieux. C'est mieux de faire du chiffre que de l'humain.


Quoi d'autre ? Et pourquoi pas des enseignants, tiens ? Trop cool leur métier, ils sont toujours en vacances, les veinards. En effet, depuis plusieurs semaines, les parents sont ravis de gérer les devoirs de leurs enfants, de faire fonction d'enseignant... intérimaire en cumulant le télétravail.  Demandez-leur. Ce n'est pas un métier d'être enseignant, c'est un sacerdoce. Un dévouement sans faille. Une passion. Et le regroupement des régions n'ont, semble-t-il, pas apporté les économies espérées. Bref, je pourrais citer d'autres exemples.


Allez, un petit dernier pour la route. On a oublié de racler un tiroir. Celui des mairies. Et si on baissait la dotation globale de fonctionnement. Pour faire simple, c'est un soutien financier de l'État aux communes. Du coup, moins d'argent dans les caisses communales. Et le numerus clausus, ça vous dit quelque chose ? En deux mots, le désert médical. Bref, j’arrête.


Tout ça pour dire que certaines avancées technologiques ne remplaceront jamais le contact humain. Le fameux "Tapez 1, tapez 2..." donne plus envie de casser son téléphone qu'autre chose. En revanche, les consultations médicales via son téléphone apportent, en cas de crise majeure, un service pratique. 

Pour conclure, je voulais parler de solidarité. De FRATERNITÉ, même ! On a le droit de rêver, non ? J'aime bien l'idée. En tout cas, on peut être fiers de nos enfants. Tous ces exemples d'entraide pendant le confinement font chaud au cœur, comme ces gamins qui envoient des dessins et des petits mots aux résidents d'une maison de retraite parisienne à l'initiative d'une institutrice (oh non, encore une instit'). Et cet adolescent qui a décidé de fabriquer 250 masques pour un hôpital près de chez lui. Ou bien encore ces élèves du collège André-Chénier de Mantes-la-Jolie (Yvelines) ont dessiné pour les soignants. Il existe des centaines d'initiatives à travers le pays.


Orgerus, notre village

Orgerus est reconnue pour son élan de solidarité, comme par exemple, lors du Téléthon où se retrouvent des dizaines de bénévoles et donateurs, des adhérents associatifs, des commerçants du village et d'ailleurs.


Chacun.e d'entre nous vit plus ou moins bien cette période de confinement. Elle est perçue de façon différente soit un isolement amplifié de nos aînés soit une pause pour ceux qui travaillent ou bien encore une certaine agitation liée aux nouveaux rythmes de vie imposés par la crise sanitaire.

Depuis le début du confinement, plusieurs habitants proposent bénévolement leur service : faire des courses pour des personnes âgées ou à mobilité réduite, sortir leur animal de compagnie ou même discuter quelques minutes en respectant les gestes barrières.


La mairie d'Orgerus a mis en place un registre de personnes isolées âgées de plus de 70 ans et les plus fragiles. Ce service permet de prendre contact, par téléphone, de façon régulière, et d'évaluer leurs besoins du quotidien.


Pour bénéficier de ce service municipal, il suffit de contacter la mairie au 01 34 87 20 31 ou Isabelle au 06 72 79 26 33.


entre orgerussiens, Maintenons le lien

Si vous souhaitez partager vos idées, vos astuces pour mieux vivre le confinement, vos dessins, vos initiatives, vos informations, vos photos, etc. Raconter vos expériences solidaires. Si vous êtes commerçant, artisan, entrepreneur, professionnel du village, laissez-nous vos horaires d'ouverture. Deux possibilités s'offrent à vous, soit en laissant un commentaire, soit en envoyant un courriel à : lesamisdorgerus@gmail.com. Vous pouvez également nous retrouver sur Facebook : LesAmisdOrgerus/


Ce blog est un site d'informations locales. Merci de respecter les règles de courtoisie. Respectons-nous.


Espérons le rassemblement

Espérons, qu'à l'issu de cette crise sanitaire, les politiques de tous bords prendront leurs responsabilités, saisiront l'occasion pour trouver des solutions aux défaillances, changeront de cap, relocaliseront ou nationaliseront les secteurs stratégiques. On a le droit de rêver. Espérons qu'ils cesseront de gérer la misère. La misère ne se gère pas, elle se combat. Les Français sont fatigués de tant d'indifférence du monde politique. Si ce n'est pas de l'indifférence, qu'ils nous expliquent.


La France a besoin d'être rassemblée. Certains citoyens sont perdus. Gilets jaunes, charlottes bleues... la France manifeste son désarroi qui, sans réelle écoute, se métamorphosera en colère(s). Les Français sont des lanceurs d'alerte. La France n'est plus en grève ! Une partie de la France est en... "crève la dalle" !

De tous les déserts, du désert médical au désert de l'isoloir, il n'y a qu'un pas. Je ne suis pas facho, gaucho, écolo, anarcho, démago ou je ne sais quoi encore... Je suis simplement un français moyen. Un petit citoyen qui croit en l'humain et je suis certain de ne pas être le seul ! Laissez-moi l'envie d'y croire. Laissez-nous l'envie d'y croire.


Gardons ces trois mots en tête : LIBERTÉ, ÉGALITÉFRATERNITÉ.

Avant que le vent de la haine nous emporte,

partageons notre Demain !

Restez chez vous et prenez soin de vous,

a orgerus, serrons-nous les cœurs !


Vive rgerus

Jean- Luc Dambrine

Conseiller municipal d'Orgerus

(Aux dernières nouvelles, élu jusqu'au 15 mai prochain, crise sanitaire oblige😊)

 
 
 

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